Notre projet pédagogique et les valeurs auxquelles nous croyons…
Mais que font les enfants quand ils sont chez Loïc et Nadine ?
nous allons tout vous l’expliquer, comme si vous y étiez ! , en vous suggérant, au passage, les valeurs qui guident notre activité.
Totalement conscient du capital confiance dont nous m’investissent les parents, notre travail au jour le jour est de le justifier.
Il n’y a jamais 2 journées identiques et les activités pratiquées à la maison ne sont pas forcément prévues à l’avance. il reste toujours une grosse part d’improvisation, même si paradoxalement les enfants dans le registre d’âge de celui accueilli, adorent plus que tout des situations déjà vécues. Celles-ci qui les rassurent et les sécurisent.
Parfois, un « fil rouge » sous la forme d’une activité/jeu prisée par l’enfant, est présenté tout au long de la journée. Cette dernière rythmera les heures de présence des enfants par de nombreux passages. Ce fil rouge pouvant être tour à tour, le plateau train en bois, le plateau « ville », table d’activité dessin, le meuble cuisine pour enfants ou autres…
(nous avons peut être oublié d’expliquer que nous nourrissons une réelle passion pour les jouets et les jeux de tout ordre, passion que nous essayons de transmettre aux enfants ! et au delà de cette passion, fabriquer leurs jouets et le matériel leur étant destiné est également notre obi, de ce fait, quand nous ne sommes pas au contact direct des enfants, quelque part nous sommes encore avec eux par la pensée….)
LE JEU :
Le jeu : « L’enfant aborde le monde par le jeu », « Le jeu, c’est la vie de l’enfant ! » Tel est le credo de Jean Epstein, psychosociologue et spécialiste du jeu. Selon lui, le jeu permet non seulement le développement individuel (psycho-moteur-sensoriel) de l’enfant, mais aussi son développement familial et social.
Le jeu est la principale occupation de l’enfant, c’est un facteur de développement essentiel pour lui.
Le jeu lui permet :
– éveiller ses sens (le toucher, la vue, l’odorat, l’ouïe, le goût),
– construire sa personnalité,
– développer ses capacités motrices (coordination des mouvements et de l’équilibre),
– développer l’imaginaire,
– découvrir son corps, son environnement …).
L’enfant éprouve du plaisir à jouer. C’est un signe de bien être et une source d’échange entre l’adulte et les autres enfants.
Il s’exprime par le jeu en traduisant ses joies, ses colères, ses peurs, son désir de puissance. Le jeu lui permettra de revivre, de comprendre et expérimenter des situations nouvelles vécues et subies…
Pour permettre à l’enfant de s’épanouir au travers du jeu, nous faisons en sorte que ce dernier soit :
– diversifié et adaptés à l’enfant,
– sécurisé et sécurisant,
– permettant de se mouvoir librement et sans entrave
– permettant de jouer de façon autonome ou en groupe (socialisation),
– adapté au développement des l’enfants accueillis simultanément ou individuellement.
Les activités proposées :
Pour le bébé
:
Nous organisons un coin jeu dans la maison, où il pourra jouer sur un tapis d’éveil –nous vairons les supports-, avec des jouets à disposition et à porter de mains, aux couleurs variées, dont les formes et matières stimuleront son éveil.
Il découvrira allongé sur le dos ces jeux qui évolueront avec sa capacité motrice.
Pour le plus grands
:
Nous organisons différentes activités qui leurs permettront de comprendre et maîtriser les jouets mais aussi de se socialiser :
• jeux de manipulation : pâte à modeler, pâte à sel, farine, sable, jeu de transvasement…
• jeux symboliques : les marionnettes, les poupées, la maison de poupée, les déguisements (un simple sac de chiffons de toutes les couleurs fait l’affaire !)…
Ces jeux permettent à l’enfant de jouer avec ses peurs et d’apprendre à les gérer. Ils offrent à l’enfant de transposer ses sentiments (négatifs comme positifs) sur les jouets et de revivre des situations difficiles à assimiler sur le coup.
• jeux d’imitation : jardinage, ménage, bricolage, les voitures, plateau trains en bois, plateau ville, cuisine pour enfants… « c’est faire comme », l’enfant va imiter l’adulte.
• jeux éducatifs : jeux d’emboitements, Légos, Kapla, loto, domino, puzzle, plicots…
• activités motrices.
. Aussi, et toujours selon Jean Epstein , le jeu doit-il remplir, de façon équilibrée, quatre grandes fonctions :
– le « faire jouer » : l’adulte impose à l’enfant les règles du jeu, les règles d’une partie de cache-cache par exemple …
– le « donner à jouer » : l’adulte se contente de donner à l’enfant les « outils » (une feuille de dessin et des crayons) nécessaires à l’organisation de son jeu ;
– le « laisser jouer » : l’adulte n’impose rien à l’enfant qui est laissé « maître » de son jeu : c’est « l’apprentissage » de la liberté ;
– le « jouer avec » : l’adulte joue avec l’enfant, un moment de partage que le parent doit vivre -absolument- avec plaisir !
– Jean Epstein insiste bien sur l’importance du « laisser jouer » : il n’est pas nécessaire de vouloir à tout prix « occuper » l’enfant , comme c’est si souvent le cas dans notre société, en lui trouvant mille et une activités. Au contraire, il est essentiel que l’enfant fasse aussi l’apprentissage de la solitude et de l’ennui. D’ailleurs, un emploi du temps de ministre serait l’une des causes d’agressivité chez ce dernier.
Quoiqu’il en soit, le rythme donné à la journée sera toujours fonction des nécessités imposées pour l’accueil du plus petit des enfants présents ce jour là (sieste le matin, niveau de motricité…)
ACQUISITION DU LANGAGE
Les MOTS :
Une fois de plus, nous ne nous m’enfermons pas dans un quelconque carcan. Le matériel : des imagiers, ceux de chez Larousse que tout le monde connait, les verbes – les noms- les adjectifs, celui du père castor et d’autres, voire des fiches plastifiées que nous avons confectionnées à cet effet pour répondre encore mieux à notre besoin.
Nous avons beaucoup de plaisir à travailler avec ces supports, c’est à notre avis l’outil idéal pour aborder les prémices du langage avec les plus petits, voire conforter les plus grands (il y en a pour tous les âges).
Prenant en considération la réaction marquée des enfants, chaque image, chaque mot pourront devenir le prétexte, l’alibi d’une activité complète…
Ainsi déchirer permettra quelques minutes plus tard de faire tomber du ciel une pluie de confettis, mélanger sera l’occasion idéal d’expérimenter le travail de la farine, des œufs, du beurre, du sucre…. bref faire un gâteau !, déborder et un mot que les enfants adorent expérimenter, surtout quand on fait un petit jeu d’eau pour le mettre en application, un petit plateau, des ustensiles de dinettes, une petite éponge, une carafe et un verre et c’est parti !.., monter/descendre apprendre à monter seul l’escalier en toute sécurité (nous sommes juste derrière !, et puis si un jour l’enfant se retrouvait seul dans un escalier, il aurait les bons réflexes…), ou proposer un parcours de motricité dans la salle à manger un jour de pluie, ou l’on marchera sur des chaises plus ou moins hautes, passera sous la table basse… construire sera inévitablement associé aux légos©, aux caplas© et autres jeux similaires, bouton, fermeture éclaire, pression, scratch… vont bien sûr nous conduire directement vers les tableaux d’habillage Montessori, différents cadres prévus pour se familiariser avec tous ces éléments rencontrés sur les vêtements, et ainsi de suite !
très vite ce type d’activité sera ancré dans l’esprit des enfant sous le vocable : « on fait des mots »…
Le terme « mot » aura alors pour eux une résonnance quasi magique ! Quelle meilleure approche pourrait-on avoir pour augmenter le vocabulaire de l’enfant, donc d’optimiser son plaisir d’écouter des histoires, plaisir qui lui ouvrira quelques années plus tard les portes du monde de la lecture et des livres !
Bon c’est vrai parfois nous « pipons » un peu les dès en nous arrangeant pour tomber sur le mot dont nous avons envie de nous servir pour l’activité du jour ! bien sur, l’idée dans cette partie de la journée, c’est l’acquisition du langage, aussi durant ce temps, nous utilisons le vocabulaire le plus précis possible, ainsi que tous les mots associés à l’image sur laquelle l’on vient de s’arrêter.
Exemple : la porte :
→ ouvrir – fermer – clef – chaleur – froid – sécurité- etc…
. Bien sur il y a 3 types de mot sur lesquels le « jeu » s’établira : le verbe désignant l’action, le mot pour l’objet, l’adjectif pour la qualification de l’objet
Durant la journée, hormis les limites liées à la vie courante, nous n’impose jamais rien aux enfants, s’ils n’ont pas envie, nous n’insistons pas, si toutefois nous avons un regret sur cet état de fait, nous ne nous en prenons qu’à nous-même de n’avoir su être suffisamment enthousiaste et convainquant lors de la présentation de l’idée… on reviendra à un autre moment en cherchant comment nous’y prendre différemment.
Les LIVRES : 
Pas une journée ne se déroulera sans un moment « privilégié » consacré aux livres. Dans l’heure dévolue à l’acquisition du langage, les livres constituent un incontournable.
Bien sûr, l’histoire précédant la sieste constitue un rituel ! mais elle sera tout autant appréciée en fin de journée, juste avant l’heure des « mamans » ou des papas d’ailleurs !.
Le livre, c’est un moment pour l’enfant de pur plaisir, il va le « poser » dans un moment ou il commence à « partir dans tous les sens ».
Les enfants se construisent dans les différences ; ces dernières les aident à grandir. Les histoires comptées dans les livres répondent à ce besoin. Le livre constitue un élément primordial pour aborder par des voies directes ou détournées les grands thèmes de la vie :
– la vie, la mort, omniprésente lorsque l’enfant travers la phase d’Oedipe,
– les terreurs nocturnes,
– la permanence de l’objet, de la personne, d’une situation…. si l’enfant adore qu’on lui relise tout le temps la même histoire, c’est que malgré le temps qui passe et le fait que le livre ne sera plus ouvert entre les 2 séances, lorsque que l’on relit à nouveau cette histoire, coquin de sort, elle se déroule et se finit à nouveau comme les fois précédentes !
– le livre prépare l’enfant à rencontrer des épreuves, des situations imprévues, de faire des associations d’idées.
– le livre prépare l’enfant à la capacité de jouer, en se référant aux rebondissements qu’il va y rencontrer, et qu’il pourra s’amuser à revivre plus tard lors du jeu,
– le livre est à l’échelle de la vie, il a un début, un déroulement et une fin
Le livre laisse une vision subjective de l’histoire racontée ! Le support écrit ou l’image peuvent y être absent, L’enfant façonne le récit à son idée, par exemple, lorsqu’on lit une bande dessinée, on attribue au héros un timbre de voix particulier… d’où l’importance pour le lecteur de ne pas trop influencer son auditoire en rajoutant trop de détailles non vitaux ! Laisser l’enfant dans le rêve ! on le sait tous, l’histoire préférée peut être lue un nombre de fois innombrable, outre l’aspect lié à la permanence du récit évoqué plus haut, chacune des nouvelles lectures enrichira la perception et la compréhension de l’histoire par l’enfant ; de ce fait, ne jamais le priver de ce plaisir ! (depuis le début de mon activité (Mr MAGNIER), j’ai pu raconter certaines histoires –le petit ours qui ne pouvait pas dormir entre autres- plusieurs centaines de fois…. ‘et ce n’est pas fini !
Même si le livre peut présenter un caractère pédagogique, il ne faut pas abuser de cet aspect. En effet, il faut absolument éviter de s’appuyer sur une histoire pour partir dans une étude de texte, du style : « – alors, raconte moi ce que tu as compris ? ». il est à peu prés certain que notre faculté de «compteur » ne sera plus sollicitée !
Autre point également fondé sur notre expérience, nous évitons de « forcer » un enfant à assister à une lecture… à titre d’exemple. Contrairement aux idées reçues, il n’y pas de lectures spécifiques pour un âge plutôt qu’un autre, un livre théoriquement prévu pour être lu à 2 ans pourra tout autant être utilisé jusqu’à 6 ans et plus et inversement, il ne faut pas attendre des « progrès » pour aborder un nouvel ouvrage, la finalité étant avant tout le potentiel de plaisir que l’on peut apporter à l’enfant en le lui racontant. Ce n’est pas grave si l’enfant ne comprend pas tout de suite le contenu de l’histoire, là n’est pas l’idée principale.
les balades :
S’il est bien une activité qui permet de démarquer avantageusement le mode d’accueil « assistant maternel », de celui « accueil collectif –crèche- », c’est bien l’aspect sortie extérieure avec les enfants. En ce qui nous concerne, dés lors que le temps le permet nous sortons. Avec l’expérience nous avons pu nous apercevoir que ce petit moment était très bénéfique aux enfants, il permet de les détendre et de réaliser une coupure dans la matinée. En accord avec l’âge des enfants concernés, Nous mettons tout en œuvre pour que ce moment soit le plus ludique possible.
Pour les plus grand tout commence avec une première interaction avec le jeu, il faut s’habiller, et comme on a rencontré, dans les « MOTS » des éléments vestimentaires qui ont conduit les enfants à manipuler des boutons, fermetures éclaires et autres pressions ou scratchs en tout genre, facile de passer du jeu à la réalité ! Bon bien sûr on aide !
S’il n’est pas beaucoup de possibilités envisageables pour les plus petits, les plus grands seront souvent tentés par les balades en draisiennes. J’en ai fabriqué 2 (Mr MAGNIER) pour leur plaisir, une moto (inspirée d’un album de tintin), et une mobylette. Une troisième draisienne « solex » est actuellement en gestation !. Habitant à la campagne, il est évident que les balades auront souvent une forte connotation écologique ; on est très copain avec les poules de Christophe, les ânes et les chevaux du voisinage à qui nous rendons très souvent visite. On va assez souvent aussi dans la prairie derrière la maison regarder les papillons, coccinelles, sauterelles et autres insectes que les enfants font fuir devant eux en courant dans l’herbe de la prairie. Mais voila, l’ écologique à ses limites, accueillant beaucoup des garçons, il n’y a pas de plus grand plaisir pour eux que de regarder une pelleteuse pelleter, un tracteur tracter, une grue léviter… alors bon on va voir le chantier du coin, chantier qui alimentera leurs jeux de l’après midi avec les playmobiles…
Nous n’avons pas encore fait de laïus sur le bien fait des limites, c’est peut être le moment… une balade est un moment de plaisir, mais aussi un moment à haut risque pour l’assistant maternel, surtout si les enfants sont en draisienne. Pour ces balades, les limites sont clairement posées et leurs rappels redonnés autant que nécessaires, toujours à voix posée, sans crier, mais fermement. Ainsi les enfants marcheront au coté de la poussette ou de le charrette en tenant le « fil ». La technique du fil est formidable, dés tout petit, les enfants marchent en tenant une grosse perle attachée à un foulard ou un fil, lui-même attaché à la poussette. Ce dispositif donne juste le rythme à suivre et offre un sentiment de liberté et de sécurité à l’enfant qui est libre dans une certaine mesure de ses mouvements…. Depuis le début de mon activité (Mr MAGNIER), je n’ai pas connu d’enfant réfractaire à cette technique. Fort de l’apprentissage du respect des consignes et des limites, plus tard, quand les plus petits auront un peu grandi, le passage aux draisiennes se fera tout seul en ne posera pas plus de difficulté. Sur une simple consigne l’enfant restera à proximité de la poussette en toute sécurité.
Il en est des balades comme du reste des activités, le facteur limitant est toujours le plus petit des enfants accueillis ce jour là, le respect de son rythme et de ses possibilités motrices. S’il ne marche pas il sera couché ou assis dans l’une des poussettes (1, 2 ou 3 places suivant le besoin), s’il ne marche pas suffisamment pour une balade, on utilisera la charrette permettant de fractionner la balade. Les autres marcheront en tenant le fil, ou feront de la draisienne s’il le souhaitent, le casque visé sur la tête. Si le hasard fait que ce jour là il y ait peu d’enfants accueillis, la balade pourra prendre bien d’autres formes, on pourra sortir le vélo, y atteler la remorque-enfants, y attacher une draisienne dessus et on y ira se faire plaisir au bois du parc ou les enfants adoreront dévaler les petits talus !, voire même monter sur le tracteur de notre amie ostréicultrice et aller marcher sur la plage, ou ramasser des coquillages à la pointe de la fumée…. (Possibilités infinies….). Les seules limites de cette activité sont celles que nous nous m’imposons et relatives à la sécurité des enfants confiés, leur capacité physique et le temps imparti !
LE DEJEUNER :
Nous avons choisi de en pas confectionner les repas des enfants, nous préférons infiniment utiliser le temps que nous pourrions consacrer à cette tache, aux enfants. Cela ne m’empêche pas de réaliser très souvent avec eux, sous forme d’atelier cuisine, différents mets que l’on prendra beaucoup de plaisir à déguster ensemble, parmi ceux-ci figurent les pâtes fraiches maison, soupes de toutes sortes (on va acheter les légumes ensemble au super u du coin, même si aux dernières nouvelles ce ne serait pas bien !), les gâteaux cakes et autres biscuits…
La encore, l’apprentissage de l’autonomie est au rendez vous. Dés lors que les enfants est en mesure de se tenir assis suffisamment longtemps, nous le descendons de sa chaise haute et l’installons sur la table basse avec les copains. Bon pour les premiers repas, âmes sensibles s’abstenir, mais il y a un début à tout ! … au fil des mois et des repas, les enfants deviendront de plus en plus sûrs d’eux et le geste plus précis. La encore, pour les plus grands ( 2 ans 1/2 – 3 ans), toujours à travers le jeu et les bien fait du mot « déborder » grâce auquel les enfants auront pu expérimenter sans risque, le fait de prendre une carafe et d’en verser une partie du contenu dans un verre ou différents contenants, sans que cela déborde, nous seront d’une grande aide. Ainsi, les enfants se comporteront en « grand » et le deviendront !
Le verre renversé sur la table n’est jamais pénalisée, l’expérience n’est-elle pas la sommes de toutes les erreurs!. très tôt à la maison, les verres sont de vrai verres ! ça tombe, ça casse… ce n’est pas la faute de l’enfant, au plus un défaut de vigilance de notre part !
Durant les repas, comme durant toute la journée, on apprend les codes de la vie en société. Par définition aucun enfant n’aura un repas identique, cela ne pose aucun problème, les enfants acceptent parfaitement cette diversité.
Le repas est un moment de convivialité et de plaisir, nous mettons tout en œuvre pour qu’il le soit et le reste. Souvent (dans la mesure où il n’y a pas trop de petits à qui il faut donner à manger) nous prenons le repas avec eux.
Sieste :
Pour les bébés ce sera dans des pièces du haut,ou ils seront seuls, ou au maximum à 2. Certains ont besoin de pleurer un peu avant de s’endormir.
Les grands dormiront systématiquement ensemble dans la partie « sieste » de l’extension. Les cloisons mobiles sont tirées, les ouvertures occultées… la pénombre y est douce et cela se passe très bien. D’un premier abord, la perspective de faire dormir des enfants dés 12/14 mois ensemble peut surprendre, mais dans les crèches où j’ai pu apprendre les bases de ce métier (MR MAGNIER), les dortoirs sont prévus parfois prévus pour une vingtaine d’enfants simultanément, alors 5 enfants qui dorment dans la même chambre, on n’est pas dans l’exploit !
Toute la difficulté réside dans l’endormissement…. Très simple, je reste avec eux une dizaine de minutes, c’est alors le rituel des histoires… les enfants adorent celle de l’ours qui n’arrive pas à dormir, il faudrait la raconter à chaque fois !, Pierre et le loup fait aussi partie du hit parade… Le nombre d’histoires racontées est limité à 3, la dernière sera systématiquement une histoire sans image, c’est le rythme et la musicalité des mots qui opérera… parfois je (MR MAGNIER) leur lis même du Préver !
S’ils ne dorment pas encore à ce moment, on reste encore un peu avec eux….
Durant la sieste des enfants, une fois la maison remise en état, nous pourrons disposer de quelques heures que nous mettrons à profit pour gérer l’administratif de notre activité, voire se reposer tout simplement
Réveil échelonné des enfants, les petits se réveillent souvent plus tôt. L’idée est que le premier éveillé ne réveille pas les autres.
Jeux calmes en attendant que les copains aient fini la sieste et soient prêts. C’est souvent un moment privilégié où nous serons seul avec un enfant, totalement à son écoute.
Le Gouter :
A l’instar du déjeuner, le goûter est moment de plaisir, souvent je leur joue de la flûte, chante des petites comptines, bref plein de petites choses dans ce style… à ce rythme, cette petite collation pourra durée 45 minutes…
La fin de journée
La journée se termine, les activités de fin de journée seront surtout du type « faire jouer » – « jouer avec » tout en évitant que les enfants, dans cette fin de journée, ne monte en « pression ».
nos activités de prédilection dans ce laps de temps, seront :
– le sac doudou/comptines : un sac en toile contient une cinquantaine de peluches, chaque peluche correspond à une comptine, chaque enfant à tour de rôle tire une peluche, la peluche en main, nous leur chantons la comptine correspondant … exemple l’escargot en peluche → pe-tit es-car-got por-te sur son dos, sa mai-so-nette…..
– les jeux en bois : dominos, lotos, mémory, capla….
_ activités montessori,
– Table d’activité : dessins, peinture…
– Jeu de manipulation : pâte à modeler, pâte à sel…
– Petit jeu de société : l’âne qui se cabre, le jeu du dormeur, jeu de l’oie, petit chevaux..
– Caisse musicale : il s’agit d’une caisse contenant différents objet, percussion, instrument à vent, guitare… souvent dans ces moments là, je joue avec eux de la flute traversière !
– La caisse des supers héros pour les plus grands : il s’agit d’une grosse caisse toute noir à l’effigie de Batman, contenant différents véhicules glanés dans les vides greniers de la région, ainsi que les super-héros conducteurs…
– Le château et les papos : il s’agit (à l’échelle de l’enfant), d’un énorme château confectionné avec eux au départ, constitué de feuille de carton collées les une sur les autres et découpées, puis peint. Les papos sont les figurines allant avec… cette activité est indissociables des histoires du « compte du château ».
– Jeux dehors : toboggan, balançoire, jeu d’eau, jardinage seront alors au programme.
fin d’accueil
– Les histoires :
Voila la journée touche à sa fin, il faut maintenant « poser » les enfants avant l’arrivée des parents. C’est le moment idéal pour entamer un série d’histoires, au grés de l’envie des enfants… nous n’imposons jamais ce moment, il suffit d’un enfant intéressé pour que rapidement les autres, occupés ailleurs, viennent nous rejoindre, c’est limite magique !
– Le retour des parents :
Après une journée aussi complète, il serait vraiment dommage de ne pas valorisé tout ce travail et de garder secret tous ces moments partagés avec l’enfant. Aussi, sans en rajouter, nous relatons aussi fidèlement que possible, sa journée, n’oubliant aucunes anecdotes… pour cela tout au long de la journée, en fonction de nos disponibilités nous remplissons le cahier de liaison qui nous ’aidera, le cas échéant, à ne rien oublier.
Ainsi s’écoule les heures et les jours. Dans une douce quiétude.