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Actualité: M6 19:45

Retrouvez moi sur le reportage Pole Emploi réalisé sur mon activité…


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le bonheur de prolonger le plaisir du livre, ici, on travaille sur une histoire de marchand de sable…


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LE MATERIEL MIS A LA DISPOSTION DES ENFANTS…


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résumé du colloque sur le livre et l’enfant du 26/1/2013

 

 

j’y étais pour vous !

J’ai participé le samedi 26 janvier 2013 à un  colloque à Paris dont le thème était le livre est l’enfant. Je vous propose de vous résumer les points forts de cette réunion placée sous la présidence de JEAN EPSTEIN, pédo-sociologue, qui dans le domaine de la recherche sur l’enfance, doit être considéré comme une sommité.

 

le livre

Les enfants se construisent dans les différences et ces dernières les aident à grandir. Les histoires comptées dans les livres répondent à ce besoin. Le livre constitue un élément primordial pour aborder par des voies directes ou détournées les grands thèmes de la vie :

–          la vie, la mort, omniprésente lorsque l’enfant travers la phase d’Oedipe,

–          les terreurs nocturnes,

–          la permanence de l’objet, de la personne, d’une situation…. si l’enfant adore qu’on lui relise tout le temps la même histoire, c’est que malgré le temps qui passe et le fait que le livre ne sera plus ouvert entre les 2 séances, lorsque que l’on relit à nouveau cette histoire, coquin de sort, elle se déroule et se finie à nouveau comme les fois précédentes !

–          le livre prépare l’enfant à rencontrer des épreuves, des situations imprévues, de faire des associations d’idées.

–          le livre prépare l’enfant à la capacité de jouer, en se référant aux rebondissements qu’il va y rencontrer, et qu’il pourra s’amuser à revivre plus tard lors du jeu,

–          le livre est à l’échelle de la vie, il a un début, un déroulement et une fin

Le livre laisse une vision subjective de l’histoire racontée ! Le support écrit  ou l’image peuvent y être absent,  L’enfant façonne le récit à son idée, par exemple,  lorsque qu’enfant on lisait une bande dessinée, on attribuait au héros un timbre de voix particulier… d’où l’importance pour le lecteur de ne pas trop influencer son auditoire en rajoutant trop de détailles non vitaux ! Laisser l’enfant dans le rêve !

on le sait tous, l’histoire préférée peut être lues un nombre de fois innombrable, outre l’aspect lié à la permanence du récit évoqué plus haut, chacune des  nouvelles lectures enrichira la perception et la compréhension de l’histoire par l’enfant ; de ce fait, ne jamais le priver de ce plaisir !

Même si le livre peut présenter  un caractère pédagogique, il ne faut pas abuser de cet aspect. En effet, il faut absolument éviter de s’appuyer sur une histoire pour partir dans une étude de texte, du style : « – alors, raconte moi ce que tu as compris ? ». il est à peu prés certain que votre faculté de « compteur » ne sera plus sollicitée ! (je confirme je l’avais fait pour Pierre valentin, j’en ai fait les frais !). Autre point également fondé sur mon expérience, j’évite de « forcer » un enfant à assister à une lecture… à titre d’exemple, je vous parlerais juste de Romain, lorsqu’en fin de journée, j’estime qu’un temps calme est propice pour « redescendre » la tension des enfants avant l’arrivée des parents. Presque systématiquement Romain, à qui je propose l’activité, me répond par la négative ! Peut importe, je raconte quand même l’histoire choisie et, l’instant d’après, devinez qui vient se joindre à nous ? Le livre est, et doit rester un objet de plaisir, ce dernier ne peut être entaché d’une quelconque obligation autre que le respect de l’objet pour son potentiel à donner du plaisir d’innombrable autre fois !

Contrairement aux idées reçues, il n’y pas de lectures spécifiques pour un âge plutôt qu’un autre, un livre théoriquement prévu pour être lu à 2 ans pourra tout autant être utilisé jusqu’à 6 ans et plus et inversement, il ne faut pas attendre des « progrès » pour aborder un nouvel ouvrage, la finalité étant avant tout le potentiel de plaisir que l’on peut apporter à l’enfant en le lui racontant. Ce n’est pas grave si l’enfant ne comprend pas tout de suite le contenu du livre, là n’est pas l’idée principale. A titre personnel, je ne mentionnerais que le plaisir visible qu’éprouvent les bébés, lorsque posés sur mon ventre, ils assistent à des lectures effectuées au profit de bien plus grand ! Le son de la voix, les intonations, la variation du débit de parole, la force et le volume de la voix, la conviction mis dans la lecture,  sont tout autant d’éléments propices au bonheur de participer à ces moments. J’en veux pour preuve que, quelque soit l’enfant, il n’y a jamais de pleures lors de ces temps. De  plus, même si l’enfant n’est pas encore apte à saisir « l’intrigue » du texte lu, l’enfant pourra néanmoins se familiariser avec le langage.

La lecture doit être appréhendée comme un moment de réel plaisir, et doit être ressentie en temps que tel par l’enfant, cette action demande une grande disponibilité, un investissement personnel lié à  l’envie de donner, c’est un moment de partage. Il ne faut surtout pas se priver du bonheur de  théâtraliser le texte lu. Il faut marquer des silences. il faut avancer dans le texte en tenant compte de la réaction des enfants, jouer sur leur réaction… ne pas exiger qu’il soit tous là, tout prêt, au contact ;  il est peut être parfois plus confortable d’écouter un peu en retrait, surtout si « ça fait peur !!!!! »… et une fois l’histoire terminée, marquer un temps de pause… l’initiative d’une nouvelle histoire doit venir de l’enfant !… et si on a été bon, y a plus qu’a recommencer !

Enfin pêle-mêle, le livre :

–          développe le geste,

–          est un cadeau formidable, s’il ne reste pas sur une étagère,

–          un lien social estimable,

–          un moment de partage,

–          une formidable source de peur, (l’enfant adore avoir peur),

–          un ticket pour le rêve et l’évasion !

–          etc….

et les imagiers ?

j’ai personnellement beaucoup de plaisir à travailler avec ces supports, c’est à mon sens l’outil idéal pour aborder les prémices du langage avec les plus petits, voire les plus grands (il y en a pour tous les ages).

voila comment je procède, on se balade dans le livre et au fil de l’inspiration et de la réaction des enfants, chaque images, chaque mots pourra devenir le prétexte d’une activité, ainsi déchirer permettra quelques minutes plus tard de faire tomber du ciel une pluie de confettis, mélanger sera le l’occasion idéal d’expérimenter le travail de la farine, des oeufs, du beurre, du sucre…. bref faire un gâteau !, déborder et un mot que les enfants adorent surtout quand on fait un petit jeu d’eau pour le mettre en application …, monter : apprendre le mot descendre, et improviser un parcours de motricité dans la salle à manger ou on marcher sur des chaises plus ou moins hautes… et ainsi de suite !

très vite ce type d’activité sera encré dans l’esprit des enfant sous le vocable : Loïc on fait des mots ?

les tapis « lecture », ou comment transformer la lecture en spectacle pour enfant !

c’est simple, pour avoir vu des professionnels utiliser cet outil, c’est le véritable passeport qui emmènent directement vos enfants dans la dimension de l’imaginaire ! Il repose sur un thème sur lequel on s’appuie pour raconter des histoires. Par exemple, le voyage d’une petite coccinelle dans un jardin

– les enfants sont placés autour du tapis,

– la petite coccinelle apparait ; durant son vol l’animateur chante une comptine que reviendra en « fil rouge » à chaque nouveau départ,

– elle se pose sur la première case, l’animateur  crée une petite scénette adaptée à la case, avec les petites peluches, lit une ou plusieurs petites histoires et chante une  comptine et ou joue un morceau de musique,  toujours  en rapport,

– la coccinelle reprend ensuite son vol avec la petite comptine du départ, se pose ailleurs, et  débute une nouvel animation identique à la 1ère, et ainsi de suite jusqu’à la fin du tapis et de la patience des enfants…

j’ai vu le comportements des enfants qui sont capables de faire preuve de concentration pendant au moins 20 minutes !

 

 

Et après la lecture du livre, c’est fini ?

Quel dommage si le livre n’était qu’une fin en soit !

le livre peut être prétexte à des activités dont la limite se situe au niveau de l’imagination !

Parmi celle-ci on peut noter :

–          réalisation de marque page,

–          coloriage, peinture, sur le thème de la lecture,

–          création de marionnettes,

–          création de petits spectacles (j’ai expérimenté cette activité avec vos enfants !),

–          pate à modeler,

–          création de jeux, de Memory,

–          cette liste , n’est pas exhaustive !

 

Mais au fait, Comment fonctionne le cerveau lorsque nous lisons ?

 

–          1) le cerveau droit, c’est dans cette partie du cerveau que le texte lu ou entendu sera déchiffré, analysé, décrypté

–          2) le cerveau gauche, cette partie permettra de comprendre, d’imaginer, de ressentir des émotions, c’est la partie qui nous permettra de créer, d’entreprendre, d’échafauder des plans.

–          3) le cerveau central, c’est la partie dédiée à l’amour, l’envie….

Cette donnée quelque peut technique, à pour utilité d’expliquer comment on devrait apprendre à lire, jouer d’un instrument, peindre, sculpter ou tout autre plaisir nécessitant un apprentissage long et difficile !

Le schéma d’apprentissage idéal serait :

–          cerveau 3 : (j’ai envie),

–          cerveau 2 : (j’imagine le plaisir que je peux avoir),

–          cerveau 3 : (j’apprends pour être en mesure de réaliser les niveaux précédents !)

Hélas dans la majorité des cas, le schéma retenu par les institutions sera 1, il faut apprendre, 2 ensuite on pourra imaginer le plaisir et 3, si l’on a été patient, on pourra peut-être accéder au niveau 3, le niveau du plaisir.

Ainsi à titre d’exemple, pour jouer d’un instrument, on apprendra de manière aride,  le solfège, sans toucher l’instrument pendant un an ! (soit une éternité à l’échelle de l’enfance !) pas question de toucher le piano, ou l’instrument dont la pratique est le rêve avant, il en va de même pour la lecture !

Très tôt l’enfant comprend l’utilité de l’écrit et deviendra curieux. Il comprend que l’écriture porte une symbolique

je ne résiste pas au plaisir de vous montrer les livres que vos enfants, tous ages confondus, aiment écouter avec une certaine ferveur….

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ARTICLE SUD OUEST 5/10/2012


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